Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
L’oiseau-mouche ne faisait pas simplement de «son mieux» ni seulement «sa part»… Il volait de cœur en cœur et convoquait le grand torrent des becs. Seul à pouvoir éteindre la fournaise, Pélican reçut le message et s’élança vers la rivière. Quand il revint volant lourdement, il vida le contenu de sa poche sur les flammes. Une épaisse fumée noire s’éleva dans les airs. Un, deux, cent pélicans le suivirent… Une escadrille blanche dont chaque pompier était un jumeau né au cœur d’un oiseau… Les pélicans sortaient d’on ne sait où, ils s’élevaient du monde intérieur et ne comptaient pas les gouttes. Tout froissement d’aile, tout envol était contagieux et certaines poches ruisselèrent d’une eau qu’on ne connaissait pas…» Reporterre
Extrait de l’Homme naturé
Et encore : http://www.colibris-lemouvement.org/ https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mouvement_Colibris
Bonne lecture 🙂 SandHdv